Marie FAIVRE

 

Marie Faivre [BNF]

 

 

Marie FAIVRE

 

mezzo-soprano français

(v. 1840 – ap. 1878)

 

Fille de François Théodore FAIVRE (Arbois, Jura, 07 mars 1799 [17 ventôse an VII] – 70 boulevard du Temple, Paris 11e, 09 janvier 1861*), tromboniste au Théâtre-Italien [fils de Pierre François Joseph FAIVRE, artiste musicien], et de Juliette Coralie BOLOT (Paris ancien 3e, 28 février 1814* – Paris 10e, 21 février 1883*), mariés à Paris ancien 2e le 18 avril 1833*.

Sœur de Louis Alfred Scylla FAIVRE (Paris ancien 2e, 01 janvier 1835* – Pougues-les-Eaux, Nièvre, août 1927), employé ; d'Amélie FAIVRE, cantatrice.

 

 

 

Sa carrière au Théâtre-Lyrique

 

Elle y débuta le 30 septembre 1859 en créant les Petits violons du roi de Deffès.

 

Elle y participa à la première le 05 juin 1860 des Rosières (Cateau) de Louis Ferdinand Herold.

 

Elle y créa également le 08 mai 1861 Au travers du mur (Juliette) de Joseph Poniatowski ; le 13 décembre 1861 la Tête enchantée de Léon Paliard ; le 25 avril 1862 la Fleur du Val-Suzon de Georges Douay ; le 24 mai 1862 le Pays de Cocagne (Colombine) de Pauline Thys.

 

Elle y chanta Orphée et Eurydice (l'Amour, 1860).

 

 

 

 

Mlle Amélie Faivre, du Théâtre-Lyrique, est, dit-on, engagée pour l'année prochaine, au théâtre de la Monnaie, à Bruxelles, en qualité de dugazon et jeune chanteuse. On assure que sa sœur, Mlle Marie Faivre, a traité avec le théâtre de Rouen.

(le Ménestrel n° 866, 3 mai 1863)

 

 

Théâtre Français de Rouen. — Que Mlle Raffaëlla Franchino (la Sarah Bernhardt lyrique), ait du talent, c'est incontestable ; que M. Falchieri jouisse d'une réputation de chanteur et de comédien de valeur, ceci est encore indéniable ; mais que Mlle Marie Faivre, première dugazon du Théâtre-National-Lyrique et, surtout, Mme Guffroy, duègne du même théâtre, viennent impunément et à grands fracas, essayer de faire des trilles et des gammes chromatiques dans la patrie de Boieldieu, sur un théâtre où les petits opéras-comiques et l'opérette sont soigneusement interprétés, ceci passe les bornes et n'est ni plus ni moins que de la farce !

(le Monde artiste, 26 octobre 1878)

 

 

 

 

 

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